Installations
Installations, scénographies, broderies, bricolages, détournements, boîtes d’œufs devenus support à l'éclosion de mots, galets, empilement du temps et de pensées, personnages en papier, livres-objets…
L’écriture et la mise en scène des mots sont souvent présentes dans les montages d’Anne Monteil-Bauer, mais elle sait aussi laisser ses associations d’objets et d’idées libres de parler d’elles-mêmes…
Deux art-books, crées en collaboration avec Dan Steffan, exposés à la 6th International Artist’s Book Triennial of Vilnius, à la Bücherschau de Karlsrühe, à la 10e Foire internationnale du livre d'exception d'Albi et au 1er salon d'art de la Fondation Fernet Branca à Saint-Louis.
Son travail sur le tissu (ou le papier traité comme un tissu), va de la broderie à la sculpture et s'inscrit dans la lignée de femmes qui depuis longtemps déroutent les travaux d'aiguilles vers la poésie.
Quelquefois des éléments d'une installation passent dans une autre…
La corde au cou de qui ?
(je préfèrerais me promener dans la campagne)
Techniques mixtes
2023 © anne monteil-bauer
Sculptures, installations et détournements textiles
du 7 au 30 septembre au Rize, à Villeurbanne
C’était à la fin d’une journée de travail
Bleu de travail - Modelage
2023 © anne monteil-bauer
Au cœur des corps #1
(dès le plus jeune âge)
Techniques mixtes
2023 © anne monteil-bauer
Au mur
C’était à la fin d’une journée de travail, Tirer les fils, Is my body mine ? , Nous dormirons dans ma colère, La corde au cou de qui ? (je préfèrerais me promener dans la campagne)
Suspendue
Au cœur des corps #2 (dès le plus jeune âge)
Techniques mixtes @anne monteil-bauer
Dérobées au réel
Expo du 7 au 30 septembre 2023
En résonnance avec le travail que j’ai accompli ces dernières années pour Si/si, les femmes existent et en écho à l’exposition Ça se trame à Villeurbanne, j’expose 10 pièces au Rize du 7 au 30 septembre.
Le soir du vernissage, lecture de quelques extraits de textes de Louise Bodin et Madeleine Pelletier qui ont inspiré deux de mes robes-cages.
Le Rize, mémoires, cultures, échanges
23-25 rue Valentin-Haüy, 69100 Villeurbanne
• 5 mai au 14 juin 2023
à POLARIS, centre d'art, ISTRES
Si/si, les femmes existent présente 43 coussins et une corde à linge (rêverie féministe) une installation et une performance d'Anne Monteil-Bauer.
Une corde tendue sur laquelle pend une série textile, linge et vêtements anciens sur lesquelles sont inscrites des paroles fortes de 43 femmes remarquables, ainsi qu’une ribambelle de questions, propositions et assertions détournant la broderie de sa tradition décorative.
Au sol, une pile de coussins parés du nom et de l’effigie de chacune de ces femmes, souvent méconnues et presque toujours engagées. Résistantes, penseuses, militantes, inventrices, artistes… Quelques coussins aussi brodés de points d’interrogation ou de suspension...
Le public est invité à une déambulation dans cet espace en forme de vagabondage historique qui de résonances en échos fabrique une polyphonie, celle des combats et des désirs d'égalité et de justice des femmes à travers les siècles.
L'installation est présentée du 5 mai au 14 juin dans le cadre de l'exposition collective IRRÉDUCTIBLES BEAUTÉS, volet 2
Performance lors du vernissage 5 mai à 18h30
Texte et jeu : Anne Monteil-Bauer
Musique : Hector Bauer
Regard chorégraphique : Leila Fourez
• 5 mai au 14 juin
à POLARIS, centre d'art, ISTRES
Si/si, les femmes existent présente 43 coussins et une corde à linge (rêverie féministe) une installation et une performance d'Anne Monteil-Bauer.
Une corde tendue sur laquelle pend une série textile, linge et vêtements anciens sur lesquelles sont inscrites des paroles fortes de 43 femmes remarquables, ainsi qu’une ribambelle de questions, propositions et assertions détournant la broderie de sa tradition décorative.
Au sol, une pile de coussins parés du nom et de l’effigie de chacune de ces femmes, souvent méconnues et presque toujours engagées. Résistantes, penseuses, militantes, inventrices, artistes… Quelques coussins aussi brodés de points d’interrogation ou de suspension...
Le public est invité à une déambulation dans cet espace en forme de vagabondage historique qui de résonances en échos fabrique une polyphonie, celle des combats et des désirs d'égalité et de justice des femmes à travers les siècles.
L'installation est présentée du 5 mai au 14 juin dans le cadre de l'exposition collective IRRÉDUCTIBLES BEAUTÉS, volet 2
Performance lors du vernissage 5 mai à 18h30
Texte et jeu : Anne Monteil-Bauer
Musique : Hector Bauer
Regard chorégraphique : Leila Fourez
• 5 mai au 14 juin
à POLARIS, centre d'art, ISTRES
Si/si, les femmes existent présente 43 coussins et une corde à linge (rêverie féministe) une installation et une performance d'Anne Monteil-Bauer.
Une corde tendue sur laquelle pend une série textile, linge et vêtements anciens sur lesquelles sont inscrites des paroles fortes de 43 femmes remarquables, ainsi qu’une ribambelle de questions, propositions et assertions détournant la broderie de sa tradition décorative.
Au sol, une pile de coussins parés du nom et de l’effigie de chacune de ces femmes, souvent méconnues et presque toujours engagées. Résistantes, penseuses, militantes, inventrices, artistes… Quelques coussins aussi brodés de points d’interrogation ou de suspension...
Le public est invité à une déambulation dans cet espace en forme de vagabondage historique qui de résonances en échos fabrique une polyphonie, celle des combats et des désirs d'égalité et de justice des femmes à travers les siècles.
L'installation est présentée du 5 mai au 14 juin dans le cadre de l'exposition collective IRRÉDUCTIBLES BEAUTÉS, volet 2
Performance lors du vernissage 5 mai à 18h30
Texte et jeu : Anne Monteil-Bauer
Musique : Hector Bauer
Regard chorégraphique : Leila Fourez
• 5 mai au 14 juin
à POLARIS, centre d'art, ISTRES
Si/si, les femmes existent présente 43 coussins et une corde à linge (rêverie féministe) une installation et une performance d'Anne Monteil-Bauer.
Une corde tendue sur laquelle pend une série textile, linge et vêtements anciens sur lesquelles sont inscrites des paroles fortes de 43 femmes remarquables, ainsi qu’une ribambelle de questions, propositions et assertions détournant la broderie de sa tradition décorative.
Au sol, une pile de coussins parés du nom et de l’effigie de chacune de ces femmes, souvent méconnues et presque toujours engagées. Résistantes, penseuses, militantes, inventrices, artistes… Quelques coussins aussi brodés de points d’interrogation ou de suspension...
Le public est invité à une déambulation dans cet espace en forme de vagabondage historique qui de résonances en échos fabrique une polyphonie, celle des combats et des désirs d'égalité et de justice des femmes à travers les siècles.
L'installation est présentée du 5 mai au 14 juin dans le cadre de l'exposition collective IRRÉDUCTIBLES BEAUTÉS, volet 2
Performance lors du vernissage 5 mai à 18h30
Texte et jeu : Anne Monteil-Bauer
Musique : Hector Bauer
Regard chorégraphique : Leila Fourez
C'est sous la douche qu'on pleure en premier
La table de toilette est ici à la fois le lieu du sacrifice du féminin et le ventre de la mémoire d’où, comme un diable d’une boîte, surgit à l’infini un élément du traumatisme sexuel, le slip arraché.
Installation + performance présentée dans le cadre de l'exposition IRRÉDUCTIBLES BEAUTÉS, volet 2 à Polaris, centre d'art d'Istres le 1er juin 2023
Being… (mobiles)
Mes trois petits mobiles Being Berthe Morisot, Being Suzanne Valadon, Being Rebecca West ont été retenus par le 6th Lessedra International Painting & Mixed Media Competition. Ils y ont été exposés du 15 décembre 2015 eu 18 mars 2016.
Qu'importe elle aura des gosses…
Cette robe, comme un corps contraint, circule d'une installation à l'autre. Elle a commencé sa vie avec un texte de Louise Bodin, intitulé La justice des hommes, paru dans l'Humanité le 8 août 1920 en réaction à la loi du 31 juillet 1920 réprimant "la provocation à l’avortement et la propagande anticonceptionnelle".
Extrait
" Elle ira laver à la rivière des charges de linge à tomber sous le poids, elle montera à son sixième étage des seaux à lui arracher les bras : qu’importe, elle aura des gosses. Ils mourront tuberculeux, de syphilis héréditaire, dans leurs clapiers ou dans des hôpitaux infâmes : qu’importe, elle aura des gosses. On les tuera par millions, pour le Droit et la Civilisation, on les laissera pourrir au bagne s’ils se révoltent et s’ils deviennent conscients : qu’importe, elle aura des gosses. Si elle en perd six, elle en aura douze. Elle y crèvera, mais elle aura des gosses ! "
Quelques livres objets
qui déclinent mon amour des livres…
sans titre
Misérables
Dislocation de soi
Installation, broderies + sculpture papier…Travail en cours
To Avoid Disaster…
To Avoid Desaster (Pour éviter la catastrophe) est une proposition faite pour un concours irlandais, Eva-International, dont le thème était une invitation à réagir à la situation de crise économique dans laquelle nous nous trouvons et la sensation d’être à un tournant, il était demandé aux artistes de donner leur vision de ce moment.
J’ai fait ce triptyque.
Trois panneaux sur lesquels on pouvait lire :
1• On m’a appris à vivre entravé, pas libre. Qui veut de ma liberté ? Y-a-t-il des écoles pour ça ?
2• Pour éviter la catastrophe…
3• Il faut que le capitalisme se déshabille.
Trois colonnes faites de livres
• La première est constituée de plusieurs versions de L’Amant de Lady Chaterley
sur lesquelles on peut lire différentes phrases extraites du roman dont «Si tu pouvais leur dire que vivre et dépenser, ce n’est pas la même chose.»
• La deuxième est faites de différents livres du philosophe André Gorz et du livre de l’économiste irlandais Michael Andres Clark sur le Revenu Minimum d’Existence.
• La troisième est constituée de pile de mon roman Ecchymose dans ses deux éditions, la phrase suivante étant mise en valeur : « L’Amour débarrassé de toute envie d’avoir.»
Sur ces trois colonnes trois personnages, l’un attaché, l’autre courbé, le troisième mendiant.
Le projet n’a pas été sélectionné, mais il figure dans le livre sur les Indignés, «Nous, indignés… Occupons le monde.» (ABC éditions)
Photos©Arièle Bonzon
Qu'est-ce que tu aimes ?
Art Book
Aquarelles : Dan Steffan& Anne Monteil-Bauer Texte : Anne Monteil-Bauer
2 February – 3 March 2012, “Scuola Internazionale di Grafica”, Venice, Italy;
15 March – 18 March 2012, Leipzig Book Fair, Germany April 2012, Gallery “Titanikas”, Vilnius, Lithuania;
22 September – 22 October 2012, Kloster Bentlage, Rheine, Germany.
2013, Bengladesh, China … Basel « Maison 44 »
http://artistsbook.lt/blog/2011/12/17/artists-selected-for-6th-triennial/
Dan Steffan et Anne Monteil-Bauer ont réalisé ce livre d'artiste à quatre mains à partir du texte suivant :
Qu’est-ce que tu aimes ?
Il lui a dit
- Qu’est-ce que tu aimes ?
Dans un souffle, dans son cou
- Qu’est-ce que tu aimes ?
Dans ses bras, presque dans son corps,
il a appuyé sur les mots
- Qu’est-ce que tu aimes ?
Elle s’est demandée quoi faire ?
Quoi dire ?
Sortir sa liste ?
L’avoir apprise par cœur ? La décliner ?
Rotation autour de l’aréole,
pression discontinue de la main,
appui sur les monts iliaques,
imbibition à la salive,
immersion progressive,
saccades accélérées les yeux grands ouverts !
Et les yeux grands ouverts,
ajouter,
d’un ton suave :
Il y a un mot que j’adore,
le mot congru,
du latin congruus,
si tu pouvais me dire congru,
congrûment,
portion congrue,
et puis congruence,
tu sais, en mathématique, l’égalité des figures géométriques,
parce que l’égalité, moi, j’aime ça !
© anne monteil-bauer
Le livre contient une version française illustrée par Dan Steffan et une version anglaise illustrée par Anne Monteil-Bauer
Eux/Oeufs
Sur des boîtes d'œufs, je laisse éclore des phrases comme autant d'entassements de refus des contraintes de la vie domestique.
L'en-dedans des torchons
L’installation L’en Dedans des Torchons a été réalisée à l’occasion des Promenades dans l’Art D’aujourd’hui à Auvers sur Oise en écho à une rencontre autour du livre d’Eric Fromm L’Art d’Aimer, organisée conjointement avec Alexandra Carrasco.
L’installation a ensuite rejoint la manifestation lyonnaise Dialogues en Humanité, dans les jardins du Parc de la tête d’Or, pour un atelier participatif organisé avec Nadine Chopin, présidente de La Maison des Passages, qui avait pour titre : Femmes d’Aujourd’hui, comment réinventer des représentations de nous-mêmes ?
Le petit texte suivant figurait au début de l’installation, une série de cages, caleçon, torchons, corset, etc, accrochés à une corde à linge :
L’en dedans des torchons,
Le soupir des petites cuillères,
Le bourdonnement des dessous,
Les craquements tendus des espoirs
Sur la corde raide du désir,
Réinventer l’Amour,
Détricoter les usages,
Désapprendre le ménage,
S’entêter sur « Comment être ensemble ? »
Dans les bras, il y a si souvent du vide,
Des rêves de prince et d’enfants charmants.
© anne monteil-bauer
Je vousZaime, épou(s)tez-moi !
Installation dans la continuité de L’En dedans des Torchons, en reprenant bon nombre d’éléments, en ajoutant d’autres : plumeau, bague dans un piège à souris, brosse à reluire endiamantée, etc. Le tout mis en scène autour de l’espace de la chambre, le lit à baldaquin se retrouvant nanti d’un paillasson … Détournements ironiques des rêves de princesse et de prince charmant ravalés au quotidien…
Cette installation a d’abord accompagné une lecture croisée entre Ecchymose d’Anne Monteil-Bauer et L’Amour sur un fil d’Alexandra Carrasco, lors du Salon du Livre 2010 de Mery-sur-Oise intitulé, cette année-là, était « Parlez-moi d’amour ! ».
L’installation a ensuite trouvé place dans la manifestation 100 ANS DE 8 mars, 40 ans de MLF, 10 ans de FRISSE, organisé à l’E.N.S. de Lyon, qui comprenait entre autres une lecture-débat autour d’Ecchymose.
Taps Gare
Dans son édito à la création des Taps-Scènes Strasbourgeoises qui officient sur deux lieux (le Taps Gare et le Taps Scala), Denis Lecoq écrivait qu’il lui « semblait important d’affirmer qu’un artiste a sa place dans un théâtre, même quand il n’y crée pas de spectacle. »
J’ai été, durant sa première saison (2002-03), l’artiste associée de ce théâtre auquel Denis Lecoq donnait son envol, j’y ai fait toutes sortes de choses que nous appelions des « coups ». J’ai mis en scène le coup d’envoi de la saison, animé des avant-coups et des après-coups (avant et après les spectacles programmés, donné des coups de projecteurs, proposé à des compagnies des coups montés (interventions surprises avant ou après un spectacle de leur choix), mis en scène deux repas poétiques (Sur le Coup de 20h…) et puis, un jour Denis Lecoq a parlé du hall d’entrée du Taps Gare auquel, il avait envie de donner une identité, je lui ai dit que j’avais quelques idées, il m’a donné carte blanche et, assistée d’Hèlène Rigny, j’ai fait ça, ce n’était pas un spectacle…